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SETTI Andrea
Science-Based Firm performance and Growth.
Publié le 13 janvier 2021 – Mis à jour le 13 janvier 2021
Thèse en Science de Gestion, soutenue le 21 mai 2019.
Cette thèse propose un cadre théorique et empirique portant sur la croissance et le développement et offre des éléments et outils nécessaires à l’amélioration de notre compréhension des dynamiques de croissance des EOS. Pendant tout ce travail de thèse, on a insisté sur les dynamiques des EOS en lien avec leurs performances et leur croissance. Avant toute enquête plus poussée, avec l’analyse des principales contributions taxonomiques, une définition générale des Entreprises à Orientation Scientifique (EOS) est formulée eu égard du fait que ces entreprises cherchent à appliquer des connaissances scientifiques et compétences technologiques afin de commercialiser les produits qui sont au c?ur de leurs activités.
En appliquant la définition mentionnée ci-dessus, une première étude a été effectuée avec l’objectif double de présenter un portrait actualisé de l’état de l’art et d’examiner de manière critique l’adoption de facteurs de performance des EOS afin de mieux comprendre la manière dont on a étudié les performances des EOS et de suggérer un sens définissant l’axe des études et approches méthodologiques futures. Les résultats démontrent que les études se concentrent sur des dimensions spécifiques aux entreprises, ce qui permet, dans certains cas, d’expliquer les performances des EOS. Dans de nombreux autres, on a abouti à des résultats contradictoires. De manière générale, dans cette enquête, on a expliqué pourquoi l’étude des performances des SBF est encore largement sous-développée et les indicateurs en lien aux capabilités d’innovation et à la gestion des connaissances, tels que les évolutions de l’innovation, le développement des technologies ou les transferts de connaissances, semblent plus appropriés pour démontrer la spécificité de ces entreprises. De plus, à partir des résultats, on a abouti à la nécessité d’adopter une approche holistique prenant en compte des aspects plus variés, avancés par exemple par les théories des écosystèmes.
Suivant une méthodologie holistique, une étude exploratoire a été menée dans la région de Lyon, en France en adoptant l’approche des Ecosystèmes Entrepreneuriaux (EE). Dans cette étude, gr?ce à une démarche rétrospective, il a été possible de souligner les relations opérant de manière sous-jacente entre les éléments de l’écosystème et des Nouvelles Entreprises à Orientation Scientifique (NEOS). Les résultats montrent que les institutions coordonnées et concentrées sur les axes des capabilités principales et de l’excellence du domaine contribuent de manière exceptionnelle à la fondation de nouvelles entreprises. De manière générale, les résultats montrent que l’EE peut être une construction théorique cohérente, et particulièrement pendant le premier temps du développement des NEOS.
Cependant, en considération du processus complet de création des EOS, trois éléments se démarquent : le gouvernement, les universités et les investisseurs, s’inscrivant dans la filiation de ce que l’on appelle l’approche de la triple hélice, appliquée dans la plupart des sociétés du savoir modernes. La région de Lyon présente une application réussie de ce modèle, ce qui nous permet de débattre de l’analyse suivant laquelle une macro-observation préliminaire des configurations institutionnelles est nécessaire pour comprendre les dynamiques des EOS.
Pour les raisons précédemment évoquées, la perspective de l’enquête passera du niveau micro au niveau méso dans la troisième enquête. La dernière étape de cette thèse portera son attention sur le modèle à trois hélices italien dans l’industrie à orientation scientifique. En effectuant des entretiens dans les institutions italiennes les plus représentatives qui soutiennent des EOS et en recueillant des témoignages précieux dans des EOS, qui pourront être établies ou embryonnaires, une compréhension globale de situations où ? quelque chose n’a pas bien été ? pourra nous fournir des indices sur les dynamiques relationnelles qui ne se sont pas mises en place pour faire fonctionner de fa?on efficace le système d’innovation. Par ailleurs, des pistes pour des recherches futures et des suggestions aux décideurs politiques sont proposées.
De manière générale, cette thèse propose une évolution de la compréhension des dynamiques de croissance des EOS, donnant ainsi de nouvelles pistes aux universitaires et décideurs politiques pour la conception d’études et de politiques publiques à l’avenir.
En appliquant la définition mentionnée ci-dessus, une première étude a été effectuée avec l’objectif double de présenter un portrait actualisé de l’état de l’art et d’examiner de manière critique l’adoption de facteurs de performance des EOS afin de mieux comprendre la manière dont on a étudié les performances des EOS et de suggérer un sens définissant l’axe des études et approches méthodologiques futures. Les résultats démontrent que les études se concentrent sur des dimensions spécifiques aux entreprises, ce qui permet, dans certains cas, d’expliquer les performances des EOS. Dans de nombreux autres, on a abouti à des résultats contradictoires. De manière générale, dans cette enquête, on a expliqué pourquoi l’étude des performances des SBF est encore largement sous-développée et les indicateurs en lien aux capabilités d’innovation et à la gestion des connaissances, tels que les évolutions de l’innovation, le développement des technologies ou les transferts de connaissances, semblent plus appropriés pour démontrer la spécificité de ces entreprises. De plus, à partir des résultats, on a abouti à la nécessité d’adopter une approche holistique prenant en compte des aspects plus variés, avancés par exemple par les théories des écosystèmes.
Suivant une méthodologie holistique, une étude exploratoire a été menée dans la région de Lyon, en France en adoptant l’approche des Ecosystèmes Entrepreneuriaux (EE). Dans cette étude, gr?ce à une démarche rétrospective, il a été possible de souligner les relations opérant de manière sous-jacente entre les éléments de l’écosystème et des Nouvelles Entreprises à Orientation Scientifique (NEOS). Les résultats montrent que les institutions coordonnées et concentrées sur les axes des capabilités principales et de l’excellence du domaine contribuent de manière exceptionnelle à la fondation de nouvelles entreprises. De manière générale, les résultats montrent que l’EE peut être une construction théorique cohérente, et particulièrement pendant le premier temps du développement des NEOS.
Cependant, en considération du processus complet de création des EOS, trois éléments se démarquent : le gouvernement, les universités et les investisseurs, s’inscrivant dans la filiation de ce que l’on appelle l’approche de la triple hélice, appliquée dans la plupart des sociétés du savoir modernes. La région de Lyon présente une application réussie de ce modèle, ce qui nous permet de débattre de l’analyse suivant laquelle une macro-observation préliminaire des configurations institutionnelles est nécessaire pour comprendre les dynamiques des EOS.
Pour les raisons précédemment évoquées, la perspective de l’enquête passera du niveau micro au niveau méso dans la troisième enquête. La dernière étape de cette thèse portera son attention sur le modèle à trois hélices italien dans l’industrie à orientation scientifique. En effectuant des entretiens dans les institutions italiennes les plus représentatives qui soutiennent des EOS et en recueillant des témoignages précieux dans des EOS, qui pourront être établies ou embryonnaires, une compréhension globale de situations où ? quelque chose n’a pas bien été ? pourra nous fournir des indices sur les dynamiques relationnelles qui ne se sont pas mises en place pour faire fonctionner de fa?on efficace le système d’innovation. Par ailleurs, des pistes pour des recherches futures et des suggestions aux décideurs politiques sont proposées.
De manière générale, cette thèse propose une évolution de la compréhension des dynamiques de croissance des EOS, donnant ainsi de nouvelles pistes aux universitaires et décideurs politiques pour la conception d’études et de politiques publiques à l’avenir.
Mots-clés : Science-Based Firms, Performances, Croissance, R&D, Ecosystème Entrepreneurial, Triple Hélice, Politiques Publiques.
This thesis proposes a theoretical and empirical framework on growth and development and offers elements and tools necessary to improve the understanding of the growth dynamics of SBFs. Throughout this thesis, emphasis has been placed on the study of SBFs dynamics related to their performances and growth. Prior further investigation, through the analysis of the main taxonomical contributions, a comprehensive definition of Science-Based Firms (SBFs) is formulated which incorporates the consideration that these ventures seek the application of scientific knowledge and technological skills to commercialize products at the core of their activities.
Applying the above mentioned definition, a first study was performed with the double objective to provide an updated, state-of-the-art picture of the SBFs and to critically examine the adoption of SBFs’ performance determinants in order to be able to better comprehend the way in which SBFs’ performances have been approached and suggest future directions in terms of focus of studies and methodological approaches. Results show that studies concentrate on firm-specific dimensions succeeding in some situations to explain SBFs’ performances and in many other cases contradicting results emerged. In general, in the investigation, was outlined how the study of SBFs’ performances, is still widely underdeveloped and indicators related to innovation capabilities and knowledge management such as innovation developments, technology development or knowledge transfer, seem more appropriate to infer the peculiarity of these firms. Moreover, from the findings emerged the necessity to adopt a holistic approach considering broader dimensions proposed for example by ecosystem theories.
Following a holistic methodology, an explorative study was conducted in the area of Lyon, France, adopting the Entrepreneurial Ecosystem (EE) approach. Thanks to the retrospectivity adopted, in this study was possible to underline the relationships underpinning between the elements of the ecosystem and New Science-Based Firms (NSBFs). Findings show that institutions coordinated and focused on the main capabilities and excellence of the area make an extraordinary contribution to the establishing of new companies. In general results show that the EE can be a consistent theoretical construct, especially during the first stage of NSBF’s development. However, looking at the whole process of SBF creation, three elements stand out: government, university and investors, incorporating the lineages of the so-called triple-helix approach applied in most modern knowledge-based societies. The area of Lyon represents a successful application of this model, opening the debate on the analysis that at first, to understand SBFs’ dynamics, a macro look at the institutional configuration is needed.
For the previous reasons, the focus of the investigation shift from micro and meso level to macro level in the third investigation. The last step of the dissertation research focused its attention on the Italian triple-helix model for the science-based industry. Collecting interviews among the most representative Italian institutions supporting SBFs and collecting precious insights among Italian SBFs, both established and nascent, a comprehensive understanding on “what went wrong” situation is shown providing insights into the relationship dynamics that did not occur to make the innovation system work efficiently. Moreover, possible streams for future researches and suggestion for policy makers are provided.
In general, this dissertation provided advancements for the understanding of SBFs’ growth dynamics providing fresh insights for academics and policy makers in designing future studies and policies.
Keywords : Science-Based Firms, Performances, Growth, R&D, Entrepreneurial Ecosystem, Triple-Helix, Policy.
Directeur(trice) de thèse : Ulrike MAYRHOFER
Membres du jury :
Madame Ulrike MAYRHOFER, Co-Directrice de thèse, Professeure des universités, Université Nice Sophia Antipolis,
Madame Antonella ZUCCHELLA, Co-Directrice de thèse, Professeure des universités, Università degli Studi di Pavia, Italie
Madame Nadine TOURNOIS, Professeure des universités, Université Nice Sophia Antipolis,
Monsieur Lorenzo ZANNI, Professeur ordinario (PR), Università degli Studi di Siena, Italie.
Président(e) du jury : Lorenzo ZANNI
Documentation
Mise à jour : 13 janvier 2021