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KASTLER Beno?t
Des ?ges au cinéma : la culture cinématographique des jeunes spectateurs
Publié le 23 janvier 2018 – Mis à jour le 13 décembre 2018
Thèse en Cultures et sociétés en Europe, soutenue le 8 décembre 2017.
Ma thèse s’intitule ? Des ?ges au cinéma : la culture cinématographique des jeunes spectateurs ? et est dirigée par M. Jean-Pierre Esquenazi. Elle se consacre à l’étude de la socialisation au septième art sous la perspective privilégiée de l’?ge, variable déterminante, sans néanmoins réduire la recherche à une analyse uni-factorielle.
Pour mieux comprendre l’action de la variable d’?ge, nous la décomposons dans une première partie en traitant de notions connexes essentielles ; l’individu, la mémoire, les interrelations sociales, le temps et le corps. L’?ge n’est plus entrevu au singulier : il laisse place à une pluralité d’?ges que l’on décompose en quatre échelles distinctes : l’?ge que j’ai, l’?ge des autruis matérialisés, l’?ge de société, l’?ge des objets. Preuve est faite que tout acteur et a fortiori tout spectateur croise ces échelles au quotidien pour se construire et pour construire le monde qui l’entoure. De fait, les fa?ons dont nous appréhendons l’art en sont un exemple flagrant. Par entrecroisements constants d’échelles mis au jour gr?ce aux jugements, positions, réflexions émises en situation, les ?ges, leur conception et leur prise en compte se révèlent comme formateurs particuliers de go?ts. Dans l’absolu, ces échelles peuvent se lire comme espace virtuel déployant tous les possibles. Néanmoins et en situation, leur entrecroisement est lié à une construction individuelle et collective, toujours parcellaire, et le croisement des échelles qu’exercent chaque acteur selon la mesure qu’il en fait, aboutissent finalement à des positions, des dispositions et des postures spectatorielles.
La seconde partie de ma thèse est alimentée de cet état de fait et se focalise sur les structures socio-politiques de la socialisation au septième art. Elle dresse en premier lieu une étude approfondie de la réception du cinéma d’animation qui est l’un des genres initiatiques principaux de l’enfance, cela depuis des décennies. Cette partie s’attache ensuite à suivre l’avancée en ?ge, les interrelations qui lui sont corrélatives et significatives dans la socialisation au cinéma. Elle rend également compte de la mémoire que l’on garde de sa prime enfance ainsi que de ce que ce passé implique dans la socialisation actuelle de la jeunesse. Il est à noter que la jeunesse est comprise au sens large : nos informateurs sont compris dans une fourchette d’?ge allant de huit à quatorze ans. La place manque ici pour justifier un tel choix, largement développé lors de notre première partie. A cet ?ge, le cinéma est marqué par l’encadrement d’une censure qui va decrescendo avec l’avancée en ?ge. Dès lors qu’on grandit, non seulement nous dépassons progressivement des seuils, étant ipso facto amené à découvrir de nouveaux genres, mais nous les appréhendons à travers de nouveaux cercles sociaux : sont donc abordés les changements de structures relationnelles qui participent de cette socialisation et leurs implications. En termes génériques, l’initiation aux scènes de volupté cinématographique – ou ce qui est apparenté comme telle depuis cette position d’?ge – et au cinéma d’horreur nous sont apparus comme deux moments décisifs, déployant sous les yeux de la jeunesse (qu’elle ferme au début, s’auto-censurant) de nouvelles épreuves amenant conjointement à de nouvelles réflexions sur le social.
Petit à petit, l’étude se resserre du général au particulier. Ainsi, la troisième et dernière partie de ma thèse appréhende les jeunes spectateurs en tant que publics gr?ce aux nombreuses études statistiques qui nous fournissent un cadre d’appréhension général de ce groupe social. S’ensuit des axes où j’expose, à l’aide de mes enquêtes détaillées plus bas, comment se construit le go?t à travers le discours, quels sont les critères pertinents de mesure de la qualité cinématographique à cet ?ge, mais également comment le cinéma s’avère un laboratoire social, mieux : un des laboratoires de la construction de soi et du monde.
Je terminerai ce résumé par une description de la méthodologie employée. Cette thèse s’appuie sur les données d’une grande enquête qualitative qui s’est étalée sur une période de cinq ans, déployant des méthodes variées : tant?t par entretiens individuels, tant?t par ateliers collectifs, en collège et dans des locaux associatifs regroupant au total plus d’une soixantaine d’informateurs issus de France, de Belgique, du Luxembourg, de Hollande, d’Allemagne et du Maghreb. Mes informateurs privilégiés ont d’abord été les jeunes, suivis de près par leurs parents. L’observation et l’internet ont également été des outils de recueil, mais plus secondaires. Les portraits de jeunes spectateurs, ?gés de 8 à 14 ans et dont les filles représentent une légère majorité, sont logiquement présents au sein des trois axes de ma recherche puisque la construction de ces axes est le fruit d’un mouvement ascendant – proche en cela de la méthodologie par induction d’Howard Becker –, c’est-à-dire partant des informateurs pour remonter vers la construction de concepts gr?ce au traitement progressif des données recueillies.
La bibliographie de cette thèse est sans conteste à dominante cinématographique et sociologique. Une grande place est également faite aux réflexions épistémologiques et méthodologiques que je juge fondamentales. Néanmoins, l’étude de la variable d’?ge a nécessité d’ouvrir un corpus pluridisciplinaire plus large pour tenter d’appréhender les nombreuses facettes de la notion. Ainsi et par ordre d’importance décroissant s’insèrent également des corpus d’histoire et de philosophie, d’anthropologie et de littérature, ainsi que quelques ouvrages fondateurs de biologie, de neurosciences et de psychologie.
My thesis title is ? ages and cinema : the cinematographic culture of young spectators ?. Jean-Pierre Esquenazi was the research director. This work deals with the seventh art socialization among youth and focus on the determinations of age – known as one of the most important sociological variable to understand societies – to select, taste and appreciate feature movies and series.
In order to understand better its action, we decompose age between four different scales in the first part : individual age, socio-collective age, historical age and age of the objets surround us. This categories aren’t closed on themselves : they are combined by the actors to analyse and interprete arts and situations. Each temporality fragment known or imagined on each scale, lived or remembered by the actor can be mobilised as an appreciation’s tool. Theorising each age is a long work which necessits a better comprehension of individuality, memory, social interrelations, time, histories and body growth. We demonstrate that everybody embodies and crosses different fragments of different scales in everyday life to understand himself, the world surrounding and ultimately, the feature films content. Ways to understand, judge and appreciate art are a good field of studying temporal relations because arts objects are relatively preserved in time and tell about societies of the past. By crossing the scales, we can enjoy a feature film (always dated) for itself and its aesthetic, for the relation it allows with his own mother who likes it for a long time or with his own child who discovers it. We can also enjoy a war movie for its history’s integrity. Each situation, person, object is structured by different kind of virtual or lived temporalities. When they are crossed according to the actor’s knowledge and his society position, they bring to different ways of art’s pleasure. This temporality relations cultivated by the spectator contribute to the art’s appreciation.
The second part of my thesis shapes the first theorical one. It analyses the youth cinematographic culture. Thirty-four spectators contributed to my sociological survey. They were aged from eight to fourteen years old. I studied the present socio-political structures in France and Europe leading to different forms of cinematographic socialisation. This part copes with the first feature movies rememberances – which are almost always composed by animation movies passed on by the parents – and their role in present art appreciation. At the age of the participants, the cinematography faces a global censure agreement : violent features are banished. Nevertheless, growing means to socialized with, that’s why two chapters of my thesis are consacred to the reception of more violent types of show at this ages, like the horrific gender for example which is often enjoyed by the youth. I try to understand how young people assimilate, step by step, the dark side of the world, the one which was previously hidded for their own safety. However, it is now a requirement of growth to mix with this forbidden shows. Peer reinforcement and autonomy help this initiation. They also bring to new cinematographic cultures as much as new social considerations. All this studies help us to understand how children and teenagers develop series and feature films’ taste by sharing it with friends or parents, depending on the content. This tell us about the developpment of quality classifications based on aesthetic, tales, relations, peers conversations, art memory, emotions and feelings. Finally, cinematographic culture appears to be a large social and aesthetical laboratory for the youth.
I will conclude this abstract with few words about methodology. This thesis is based on a qualitative paradigm. More specifically, I used a bottom-up method (Becker : 1988) even though I usually refer to quantitative statistics to make comparisons. The theories and the demonstrations are no less than the result of five years of several investigations’ technics on the field study. I began with individual consultations in France, Luxembourg and Belgium, then made collectiv groups in associations and schools. I created different questionnaires for the parents and the teenagers in aim to observe connections between their cinematographic cultures. This thesis claims interdisciplinarity. It is leaded by sociological, cinematographic and epistemological readings, although philosophy, aesthetics and history, anthropology and litterature were also important to obtain reliable results regarding age variable in the youth socialisation to the seventh art.
Mots-clés :
Ages, jeunesse, cinematographie, sociologie, culture, esthétique, réception, spectateurs.
Keywords :
Ages, youth, cinematography, sociology, culture, aesthetic, reception, spectators.
Directeur(s).trice(s) de thèse : M. Jean-Pierre ESQUENAZI
Membres du jury :
Mme Laurence CORROY, Rapporteur, Ma?tre de conférences habilité à diriger des recherches, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3,
Mme Christine DETREZ, Professeure des universités, ENS Lyon,
M. Jean-Pierre ESQUENAZI, Directeur de thèse, Professeur des universités, Université Jean Moulin Lyon 3,
M. Philippe FORAY, Professeur des universités, Université Jean Monnet Saint-?tienne,
Mme Pascale GARNIER, Rapporteur, Professeure des universités, Université Paris 13,
Mme Divina MEIGS, Professeure, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
Président.e du jury : M. Philippe FORAY
Equipe d'accueil : CEDFL
Décision : Admis
Pour mieux comprendre l’action de la variable d’?ge, nous la décomposons dans une première partie en traitant de notions connexes essentielles ; l’individu, la mémoire, les interrelations sociales, le temps et le corps. L’?ge n’est plus entrevu au singulier : il laisse place à une pluralité d’?ges que l’on décompose en quatre échelles distinctes : l’?ge que j’ai, l’?ge des autruis matérialisés, l’?ge de société, l’?ge des objets. Preuve est faite que tout acteur et a fortiori tout spectateur croise ces échelles au quotidien pour se construire et pour construire le monde qui l’entoure. De fait, les fa?ons dont nous appréhendons l’art en sont un exemple flagrant. Par entrecroisements constants d’échelles mis au jour gr?ce aux jugements, positions, réflexions émises en situation, les ?ges, leur conception et leur prise en compte se révèlent comme formateurs particuliers de go?ts. Dans l’absolu, ces échelles peuvent se lire comme espace virtuel déployant tous les possibles. Néanmoins et en situation, leur entrecroisement est lié à une construction individuelle et collective, toujours parcellaire, et le croisement des échelles qu’exercent chaque acteur selon la mesure qu’il en fait, aboutissent finalement à des positions, des dispositions et des postures spectatorielles.
La seconde partie de ma thèse est alimentée de cet état de fait et se focalise sur les structures socio-politiques de la socialisation au septième art. Elle dresse en premier lieu une étude approfondie de la réception du cinéma d’animation qui est l’un des genres initiatiques principaux de l’enfance, cela depuis des décennies. Cette partie s’attache ensuite à suivre l’avancée en ?ge, les interrelations qui lui sont corrélatives et significatives dans la socialisation au cinéma. Elle rend également compte de la mémoire que l’on garde de sa prime enfance ainsi que de ce que ce passé implique dans la socialisation actuelle de la jeunesse. Il est à noter que la jeunesse est comprise au sens large : nos informateurs sont compris dans une fourchette d’?ge allant de huit à quatorze ans. La place manque ici pour justifier un tel choix, largement développé lors de notre première partie. A cet ?ge, le cinéma est marqué par l’encadrement d’une censure qui va decrescendo avec l’avancée en ?ge. Dès lors qu’on grandit, non seulement nous dépassons progressivement des seuils, étant ipso facto amené à découvrir de nouveaux genres, mais nous les appréhendons à travers de nouveaux cercles sociaux : sont donc abordés les changements de structures relationnelles qui participent de cette socialisation et leurs implications. En termes génériques, l’initiation aux scènes de volupté cinématographique – ou ce qui est apparenté comme telle depuis cette position d’?ge – et au cinéma d’horreur nous sont apparus comme deux moments décisifs, déployant sous les yeux de la jeunesse (qu’elle ferme au début, s’auto-censurant) de nouvelles épreuves amenant conjointement à de nouvelles réflexions sur le social.
Petit à petit, l’étude se resserre du général au particulier. Ainsi, la troisième et dernière partie de ma thèse appréhende les jeunes spectateurs en tant que publics gr?ce aux nombreuses études statistiques qui nous fournissent un cadre d’appréhension général de ce groupe social. S’ensuit des axes où j’expose, à l’aide de mes enquêtes détaillées plus bas, comment se construit le go?t à travers le discours, quels sont les critères pertinents de mesure de la qualité cinématographique à cet ?ge, mais également comment le cinéma s’avère un laboratoire social, mieux : un des laboratoires de la construction de soi et du monde.
Je terminerai ce résumé par une description de la méthodologie employée. Cette thèse s’appuie sur les données d’une grande enquête qualitative qui s’est étalée sur une période de cinq ans, déployant des méthodes variées : tant?t par entretiens individuels, tant?t par ateliers collectifs, en collège et dans des locaux associatifs regroupant au total plus d’une soixantaine d’informateurs issus de France, de Belgique, du Luxembourg, de Hollande, d’Allemagne et du Maghreb. Mes informateurs privilégiés ont d’abord été les jeunes, suivis de près par leurs parents. L’observation et l’internet ont également été des outils de recueil, mais plus secondaires. Les portraits de jeunes spectateurs, ?gés de 8 à 14 ans et dont les filles représentent une légère majorité, sont logiquement présents au sein des trois axes de ma recherche puisque la construction de ces axes est le fruit d’un mouvement ascendant – proche en cela de la méthodologie par induction d’Howard Becker –, c’est-à-dire partant des informateurs pour remonter vers la construction de concepts gr?ce au traitement progressif des données recueillies.
La bibliographie de cette thèse est sans conteste à dominante cinématographique et sociologique. Une grande place est également faite aux réflexions épistémologiques et méthodologiques que je juge fondamentales. Néanmoins, l’étude de la variable d’?ge a nécessité d’ouvrir un corpus pluridisciplinaire plus large pour tenter d’appréhender les nombreuses facettes de la notion. Ainsi et par ordre d’importance décroissant s’insèrent également des corpus d’histoire et de philosophie, d’anthropologie et de littérature, ainsi que quelques ouvrages fondateurs de biologie, de neurosciences et de psychologie.
My thesis title is ? ages and cinema : the cinematographic culture of young spectators ?. Jean-Pierre Esquenazi was the research director. This work deals with the seventh art socialization among youth and focus on the determinations of age – known as one of the most important sociological variable to understand societies – to select, taste and appreciate feature movies and series.
In order to understand better its action, we decompose age between four different scales in the first part : individual age, socio-collective age, historical age and age of the objets surround us. This categories aren’t closed on themselves : they are combined by the actors to analyse and interprete arts and situations. Each temporality fragment known or imagined on each scale, lived or remembered by the actor can be mobilised as an appreciation’s tool. Theorising each age is a long work which necessits a better comprehension of individuality, memory, social interrelations, time, histories and body growth. We demonstrate that everybody embodies and crosses different fragments of different scales in everyday life to understand himself, the world surrounding and ultimately, the feature films content. Ways to understand, judge and appreciate art are a good field of studying temporal relations because arts objects are relatively preserved in time and tell about societies of the past. By crossing the scales, we can enjoy a feature film (always dated) for itself and its aesthetic, for the relation it allows with his own mother who likes it for a long time or with his own child who discovers it. We can also enjoy a war movie for its history’s integrity. Each situation, person, object is structured by different kind of virtual or lived temporalities. When they are crossed according to the actor’s knowledge and his society position, they bring to different ways of art’s pleasure. This temporality relations cultivated by the spectator contribute to the art’s appreciation.
The second part of my thesis shapes the first theorical one. It analyses the youth cinematographic culture. Thirty-four spectators contributed to my sociological survey. They were aged from eight to fourteen years old. I studied the present socio-political structures in France and Europe leading to different forms of cinematographic socialisation. This part copes with the first feature movies rememberances – which are almost always composed by animation movies passed on by the parents – and their role in present art appreciation. At the age of the participants, the cinematography faces a global censure agreement : violent features are banished. Nevertheless, growing means to socialized with, that’s why two chapters of my thesis are consacred to the reception of more violent types of show at this ages, like the horrific gender for example which is often enjoyed by the youth. I try to understand how young people assimilate, step by step, the dark side of the world, the one which was previously hidded for their own safety. However, it is now a requirement of growth to mix with this forbidden shows. Peer reinforcement and autonomy help this initiation. They also bring to new cinematographic cultures as much as new social considerations. All this studies help us to understand how children and teenagers develop series and feature films’ taste by sharing it with friends or parents, depending on the content. This tell us about the developpment of quality classifications based on aesthetic, tales, relations, peers conversations, art memory, emotions and feelings. Finally, cinematographic culture appears to be a large social and aesthetical laboratory for the youth.
I will conclude this abstract with few words about methodology. This thesis is based on a qualitative paradigm. More specifically, I used a bottom-up method (Becker : 1988) even though I usually refer to quantitative statistics to make comparisons. The theories and the demonstrations are no less than the result of five years of several investigations’ technics on the field study. I began with individual consultations in France, Luxembourg and Belgium, then made collectiv groups in associations and schools. I created different questionnaires for the parents and the teenagers in aim to observe connections between their cinematographic cultures. This thesis claims interdisciplinarity. It is leaded by sociological, cinematographic and epistemological readings, although philosophy, aesthetics and history, anthropology and litterature were also important to obtain reliable results regarding age variable in the youth socialisation to the seventh art.
Mots-clés :
Ages, jeunesse, cinematographie, sociologie, culture, esthétique, réception, spectateurs.
Keywords :
Ages, youth, cinematography, sociology, culture, aesthetic, reception, spectators.
Directeur(s).trice(s) de thèse : M. Jean-Pierre ESQUENAZI
Membres du jury :
Mme Laurence CORROY, Rapporteur, Ma?tre de conférences habilité à diriger des recherches, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3,
Mme Christine DETREZ, Professeure des universités, ENS Lyon,
M. Jean-Pierre ESQUENAZI, Directeur de thèse, Professeur des universités, Université Jean Moulin Lyon 3,
M. Philippe FORAY, Professeur des universités, Université Jean Monnet Saint-?tienne,
Mme Pascale GARNIER, Rapporteur, Professeure des universités, Université Paris 13,
Mme Divina MEIGS, Professeure, Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
Président.e du jury : M. Philippe FORAY
Equipe d'accueil : CEDFL
Décision : Admis
Documentation
Mise à jour : 13 décembre 2018