AccueilRechercheProgrammes et productions scientifiquesThèsesThèses soutenuesThèses soutenues - 2006-2020Thèses soutenues - 2007
-
Partager cette page
- Recherche,
- Philosophie,
LASSERRE Patricia
Les filiations de la théosophie de Jacob B?hme dans la pensée philosophique et spirituelle en langue fran?aise entre le XVIIIème et le XXème siècle : Louis-Claude de Saint-Martin, Nicolas Berdiaev, Henri Bergson
Publié le 13 mars 2008 – Mis à jour le 17 novembre 2008
Thèse de Philosophie, soutenue le 25 juin 2007.
Jacob B?hme, théosophe allemand du XVIIe siècle est encore très peu connu dans la culture philosophique fran?aise. Pourtant son oeuvre a eu un impact considérable dans le monde entier et particulièrement sur les philosophes et poètes de l'idéalisme allemand, tels que Hegel, Schelling, Goethe, Novalis ou encore H?lderlin. Pour quels motifs B?hme reste-t-il encore absent du paysage philosophique de notre pays ? Son absence est-elle significative ?
Cette recherche consiste à pallier en partie cette lacune, le message de B?hme mérite d'être entendu car il contient les germes d'une véritable pensée philosophique. Ce fait a été attesté dès la fin du XIXe siècle et la première partie du siècle dernier par A. Koyré, E. Boutroux et N. Berdiaev. Quelle est la teneur de ce discours original ? Qu'a-t-il apporté à la pensée philosophique en langue fran?aise ?
Le théosophe fran?ais Louis-Claude de Saint-Martin, est le premier traducteur officiel fran?ais de B?hme, il a étudié l'allemand dans le seul but de traduire les ouvrages de celui qu'il appelle son second ma?tre. Cet auteur du XVIIIe siècle a paradoxalement favorisé la redécouverte de B?hme en Allemagne.
Quant au philosophe Nicolas Berdiaev il a rédigé deux études sur des notions clefs de B?hme : l'Ungrund et la Sophia, préfa?ant l'une de ses ?uvres capitales, le Mysterium magnum. Il a ainsi contribué à le faire pénétrer discrètement dans l'univers de la philosophie fran?aise.
Enfin, Bergson n'a ni traduit, ni jamais mentionné le nom de Jacob B?hme dans ses écrits, la comparaison semble donc a priori incongrue. Néanmoins, la lecture de son ?uvre laisse transpara?tre comme un lien de parenté avec le philosophe teutonique.
Ce dernier constat met en exergue ce qu'il s'agissait de démontrer à travers cette recherche, à savoir l'enrichissement mutuel de la pensée philosophique et spirituelle.
Mots-clés : Androgyne, cosmogonie, intuition, kabbale, mysticisme, théogonie, ungrund.
Directeur de thèse : Jean-Jacques WUNENBURGER
Membres du Jury :
Jean-Louis VIEILLARD-BARON, Université de Poitiers
Jean-Marie Le LANNOU, Université de Versailles
Bruno PINCHARD, Université Jean moulin Lyon 3
Jean-Jacques WUNENBURGER, Université Jean moulin Lyon 3
Mention : Très honorable
?quipe d'accueil : Institut de recherches philosophiques de Lyon
Documentation
Mise à jour : 17 novembre 2008