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MILONGO MOUKONGO Paterne Gervilen
Comparaison du r?le de la société civile dans le processus de démocratisation en Namibie et au Congo Brazzaville au cours de la période 1989-1994?
Publié le 24 janvier 2012 – Mis à jour le 24 janvier 2012
Thèse en Sciences politiques soutenue le 6 janvier 2012
On peut considérer que le démarrage du processus de démocratisation en Namibie a lieu en 1989 et au Congo Brazzaville en 1990 : pour le premier il s’agit, de la libération du joug sud-africain avec l’accession à l’indépendance et la mise en place d’un régime démocratique, pour le second la chute d’un régime de parti unique et l’instauration du multipartisme puis de la démocratie. Cette phase de bouleversement a été rendue possible par la mobilisation des forces sociales, notamment les organisations syndicales.
La recherche consiste ici à considérer le r?le de ces forces sociales dans ce processus et à s’interroger sur leur nature, en particulier pour déterminer si elles constituent une société civile. Ainsi les Eglises jouent un r?le déterminant, et ce dans les deux pays. Au moment de l’ouverture démocratique, les associations se multiplient. La mise en place des premières institutions est marquée par une course au pouvoir, et se révèle la plus critique pour la société civile, dont le positionnement même est mis à mal ; les organisations sont soumises à rude épreuve.
Certains meneurs des mouvements de contestations se retrouvent à la tête de partis politiques, dans un environnement à haut risque. Les rivalités ethniques ou tribales et le régionalisme s’enracinent dans la conscience populaire.
Si la Namibie va poursuivre son chemin vers la démocratie, malgré la faiblesse de la société civile et les blessures du passé, le Congo va sombrer d’abord dans une guerre civile avant de chercher le chemin de la paix. La société civile anéantie au moment du conflit revient sur le devant de la scène à travers le Conseil ?cuménique des Eglises mais échoue à consolider la démocratie.
One can acknowledge that the democratisation process in Namibia started in 1989 and in Congo Brazzaville in 1990: for the first one it meant freeing itself from the South African rule as the country conquered its independence and established a democratic regime, for the second one, it meant the fall of a one-party rule and installing a multiparty system in a move to democracy. This upheaval phase was made possible through social forces mobilisation, especially trade unions.
Our research consists in looking into the role played by these social forces in the process and in questioning their nature, particularly in order to determine whether they form some civil society. In both countries, churches are instrumental in the process. When democracy is introduced, associations flourish. As the first institutions are set, a struggle for power is engaged that soon proves to be critical for civil society, as even their position is challenged ; organisations are under deep stress.
Some leaders of these social movements join or head political parties, in a high-risk context. Ethnic or tribal rivalries, as well as regionalism roots in the people's consciousness. If Namibia continues its path to democracy, despite the weakness of civil society and the wounds from the past, the Congo will first fall into civil war before searching for a way towards peace. Civil society, which has collapsed during the conflict, comes back to front stage through the Ecumenical Council of Churches but fails to consolidate democracy.
Mots clés : Identité, Egalité, Ethnie, politique, démocratie, société civile, multipartisme, Eglises, tribalisme, paix, bonne gouvernance, droits de l’Homme, réconciliation, association, ONG, comparaison, Congo Brazzaville, Namibie, bantoustanisation, apartheid, parti unique, syndicats, corruption, responsabilité, plaidoyer, Etat de droit, forces sociales, genre.
Key words : Identity, Equality, Ethnicity, politics, democracy, civil society, a multiparty system, churches, state, tribalism, peace, good governance, human rights, reconciliation, association, NGOs, comparison, Congo Brazzaville, Namibia , bantustanization, apartheid, one-party rule, trade unions, corruption, accountability, advocacy, rule of law, social forces, gender.
Directeur de thèse : David CUMIN
Membres du jury :
Monsieur René OTAYEK, Professeur, IEP, Université de Bordeaux
Monsieur Rapha?l LANIABERT, Professeur, LAM, Université de Bordeaux
Monsieur David CUMIN, Ma?tre de conférences HDR, Université Jean Moulin Lyon 3
Monsieur Jean-Paul JOUBERT, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3
Président du jury : Jean-Paul JOUBERT
Mention : Honorable
Equipe d'accueil : CLESID
La recherche consiste ici à considérer le r?le de ces forces sociales dans ce processus et à s’interroger sur leur nature, en particulier pour déterminer si elles constituent une société civile. Ainsi les Eglises jouent un r?le déterminant, et ce dans les deux pays. Au moment de l’ouverture démocratique, les associations se multiplient. La mise en place des premières institutions est marquée par une course au pouvoir, et se révèle la plus critique pour la société civile, dont le positionnement même est mis à mal ; les organisations sont soumises à rude épreuve.
Certains meneurs des mouvements de contestations se retrouvent à la tête de partis politiques, dans un environnement à haut risque. Les rivalités ethniques ou tribales et le régionalisme s’enracinent dans la conscience populaire.
Si la Namibie va poursuivre son chemin vers la démocratie, malgré la faiblesse de la société civile et les blessures du passé, le Congo va sombrer d’abord dans une guerre civile avant de chercher le chemin de la paix. La société civile anéantie au moment du conflit revient sur le devant de la scène à travers le Conseil ?cuménique des Eglises mais échoue à consolider la démocratie.
One can acknowledge that the democratisation process in Namibia started in 1989 and in Congo Brazzaville in 1990: for the first one it meant freeing itself from the South African rule as the country conquered its independence and established a democratic regime, for the second one, it meant the fall of a one-party rule and installing a multiparty system in a move to democracy. This upheaval phase was made possible through social forces mobilisation, especially trade unions.
Our research consists in looking into the role played by these social forces in the process and in questioning their nature, particularly in order to determine whether they form some civil society. In both countries, churches are instrumental in the process. When democracy is introduced, associations flourish. As the first institutions are set, a struggle for power is engaged that soon proves to be critical for civil society, as even their position is challenged ; organisations are under deep stress.
Some leaders of these social movements join or head political parties, in a high-risk context. Ethnic or tribal rivalries, as well as regionalism roots in the people's consciousness. If Namibia continues its path to democracy, despite the weakness of civil society and the wounds from the past, the Congo will first fall into civil war before searching for a way towards peace. Civil society, which has collapsed during the conflict, comes back to front stage through the Ecumenical Council of Churches but fails to consolidate democracy.
Mots clés : Identité, Egalité, Ethnie, politique, démocratie, société civile, multipartisme, Eglises, tribalisme, paix, bonne gouvernance, droits de l’Homme, réconciliation, association, ONG, comparaison, Congo Brazzaville, Namibie, bantoustanisation, apartheid, parti unique, syndicats, corruption, responsabilité, plaidoyer, Etat de droit, forces sociales, genre.
Key words : Identity, Equality, Ethnicity, politics, democracy, civil society, a multiparty system, churches, state, tribalism, peace, good governance, human rights, reconciliation, association, NGOs, comparison, Congo Brazzaville, Namibia , bantustanization, apartheid, one-party rule, trade unions, corruption, accountability, advocacy, rule of law, social forces, gender.
Directeur de thèse : David CUMIN
Membres du jury :
Monsieur René OTAYEK, Professeur, IEP, Université de Bordeaux
Monsieur Rapha?l LANIABERT, Professeur, LAM, Université de Bordeaux
Monsieur David CUMIN, Ma?tre de conférences HDR, Université Jean Moulin Lyon 3
Monsieur Jean-Paul JOUBERT, Professeur, Université Jean Moulin Lyon 3
Président du jury : Jean-Paul JOUBERT
Mention : Honorable
Equipe d'accueil : CLESID
Documentation
Mise à jour : 24 janvier 2012