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MOREL Anne-Sophie
Chateaubriand et la violence de l’histoire dans les "Mémoires d’Outre-Tombe"
Publié le 26 mars 2008 – Mis à jour le 29 octobre 2018
Thèse de "langue et littérature fran?aises", soutenue le 4 octobre 2007.
La violence informe en permanence l'écriture des Mémoires d'Outre-Tombe et engage tout à la fois l'esthétique du mémorialiste et les lectures de la période retracée par son ?uvre. Elle constitue un angle d'approche efficace pour cerner et affiner sa poétique, sa pensée esthétique et politique, et les structures de son imagination replacées dans une perspective historique - mentalités, mythologies, idéologies.
La violence révolutionnaire entra?ne une déstabilisation et fonde l'ère moderne sur un refus de l'héritage, une perte de l'identité. Expulsé de l'Histoire au niveau de l'événement, Chateaubriand se réinsère dans l'historicité par la voie de l'imaginaire et du fantasme. Le traumatisme révolutionnaire est ainsi à l'origine d'une riche production d'images que l'écrivain développe tout à la fois pour stigmatiser et tenter d'exorciser la violence subie. Parce qu'il a été partie prenante, le mémorialiste élabore des stratégies d'implication ou de protection, inaugurant une écriture spécifique de la violence.
Ses représentations plurielles construisent dès lors une vaste fresque qui transfigure les faits historiques pour leur conférer une signification nouvelle, révélatrice de l'idéologie de son auteur, et invitent à des lectures de la violence non seulement dans l'histoire, mais aussi comme principe même de l'Histoire.
Mots-clés : Chateaubriand, violence, histoire, esthétique, imaginaire, révolution, Napoléon, guillotine, guerre, idéologie, historiographie.
Directeur de thèse : Laurence RICHER
Membres du Jury :
Laurence RICHER, Université Paris XII
Gisèle S?GINGER, Université de Marne la Vallée
Guy LAVOREL, Université Jean Moulin Lyon 3
Jean-Marie ROULIN, Université de Saint-?tienne
Mention : Très honorable avec félicitations
?quipe d'accueil : Centre Jean Prévost - Centre d'études des interactions culturelles (CEDIC)
La violence révolutionnaire entra?ne une déstabilisation et fonde l'ère moderne sur un refus de l'héritage, une perte de l'identité. Expulsé de l'Histoire au niveau de l'événement, Chateaubriand se réinsère dans l'historicité par la voie de l'imaginaire et du fantasme. Le traumatisme révolutionnaire est ainsi à l'origine d'une riche production d'images que l'écrivain développe tout à la fois pour stigmatiser et tenter d'exorciser la violence subie. Parce qu'il a été partie prenante, le mémorialiste élabore des stratégies d'implication ou de protection, inaugurant une écriture spécifique de la violence.
Ses représentations plurielles construisent dès lors une vaste fresque qui transfigure les faits historiques pour leur conférer une signification nouvelle, révélatrice de l'idéologie de son auteur, et invitent à des lectures de la violence non seulement dans l'histoire, mais aussi comme principe même de l'Histoire.
Mots-clés : Chateaubriand, violence, histoire, esthétique, imaginaire, révolution, Napoléon, guillotine, guerre, idéologie, historiographie.
Directeur de thèse : Laurence RICHER
Membres du Jury :
Laurence RICHER, Université Paris XII
Gisèle S?GINGER, Université de Marne la Vallée
Guy LAVOREL, Université Jean Moulin Lyon 3
Jean-Marie ROULIN, Université de Saint-?tienne
Mention : Très honorable avec félicitations
?quipe d'accueil : Centre Jean Prévost - Centre d'études des interactions culturelles (CEDIC)
Documentation
Mise à jour : 29 octobre 2018